Droits de l’homme et conflits armés : le RECODH en mode reporting et surveillance
Le Réseau Camerounais des organisations des Droits de l’Homme (RECODH) vient d’amorcer le kilomètre supplémentaire à Maroua, dans la région de l’Extrême-Nord. Il conduit ce 14 juillet et ce jusqu’au 15 juillet une formation des référents des différents acteurs sur le Reporting et la surveillance des droits de l’homme en contexte de conflits armés.
Cette formation regroupe entre autres les Organisations de la Société Civile, les communautés locales et les administrateurs avec à la suite une Table-ronde de Dialogue sécuritaire. Les échanges et discussions liés à la Table-ronde de dialogue sécuritaire portent sur la « Prise en compte des droits de l’homme dans les politiques sécuritaires: défis, contraintes et perspectives ».
Le Réseau Camerounais des organisations des droits de l’homme mène cette initiative dans le sens de contribuer à « une transformation structurelle et culturelle » et d’œuvrer « pour une meilleure promotion et respect des droits de l’homme ».
A travers ce parcours initié, le RECODH a dans le viseur la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Le Réseau Camerounais des organisations des droits de l’homme procède ainsi à cette autre étape à renforcer les capacités des acteurs et à sensibiliser ces derniers en matière de monitoring, de Reporting des droits de l’homme en contexte sécuritaire complexe et difficile.
Selon le rythme de la formation, le RECODH conduit les acteurs de la société civile, de l’administration et les communautés locales à une maîtrise du monitoring des droits de l’homme en fournissant à ces acteurs une approche efficace et des outils adéquats. Dans un contexte de crise sécuritaire, ils vont apprendre à établir la typologie des violations des droits de l’homme.
La situation des droits de l’homme dans l’Extrême-Nord du Cameroun mieux présentée aux acteurs, le RECODH va fournir aux participants à la formation, les mécanismes et outils nécessaires et prioritaires pour mieux cerner la problématique liée à la protection des défenseurs des droits de l’homme en contexte de crise sécuritaire.
Et cela est à prendre au sérieux, c’est capital pour devoir construire un mécanisme d’alerte précoce. Il va être utile comme outils de monitoring, de prévention et de traitement des violations des droits de l’homme.
Le Réseau Camerounais des organisations des droits de l’homme inspiré pour mieux surveiller la situation des droits de l’homme se positionne à travers cette initiative. Il bénéficie du soutien de Global Center pour mettre en œuvre le Projet « Renforcement du dialogue et de la coopération pluri acteurs pour le reporting et un meilleur respect des droits de l’homme dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent dans l’Extrême-Nord du Cameroun ».